La BAM a changé d'adresse ! (et depuis longtemps bande de nouilles)

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lundi 31 août 2009

31 aout


Le dernier jour de l'été ressemble souvent aux dernières heures d'une soirée. Tu aimerais donner plus, mais tu sens déjà venir la gueule de bois. Nous pouvons alors imaginer deux situations : tu es roux, gros, moche et américain, et tu vomis avec du heavy metal en fond sonore ; ou bien tu es juste dans une situation délicate, entouré de blondes qui t'aident à t'essuyer la bouche (vous échangerez les rôles dans quelques heures...), et tu entends au loin des airs pop et sucrés. Sans trop abuser de tous ces enrobages, voici donc une petite sélection pour passer cette journée difficile, et garder un pied dans l'été (et un doigt dans la blonde).


Camino Del Sol (Todd Terje remix) - Antena

Nous n'avons pas assez parler d'Air France. Comme tu t'en souviens, nous avons poster "No Excuses", mais il est de mon devoir de souligner la qualité de l'EP entier. Une bombe estivale, nappée, mélodique et qui donne envie de rouler vite près de la mer.


June Evenings - Air France

L'autre (très) bon EP de cet été est signé Delorean. "Ayrton Senna EP", produit chez Fool House, est remarquablement critiqué... en bien. Dansant, frais, aérien, il ne tombe jamais dans le cul-cul ( le fameux excès de sucre). Et cette voix, celle d'un ado qui aurait refusé de grandir, marque chaque morceau de cette empreinte particulière, qui donne envie de flâner, danser, rêver.


Deli - Delorean

Les canadiens ont ceci en commun avec les américains qu'ils peuvent eux aussi être roux, gros et moches. Mais ils peuvent également être différents, avoir une certaine sensibilité musicale et un humour indiscutable. Daniel V. Snaith en fait parti, et c'est sous le nom "Caribou" qu'il produit une pop psyché, à la limite de l'electronica. Cette fois-ci, le soleil descend sur l'horizon, caressant ta peau d'une douce chaleur. Et ce bruit blanc à la fin ressemble curieusement à l'écume des vagues d'une mer avalant le soleil couchant.


Irene - Caribou

Michel Banana Bonus : un classique de chez classique. On ressort la planche de surf, le maillot de bain 60's, et on profite !


I Get Around - Beach Boys

jeudi 27 août 2009

Léaudessus du lot

lundi 24 août 2009

Mini Interview #1 : Jupiter


Dans "BAM", jusque là, on met surtout en avant le “Michel”. Il est dorénavant temps de vous prouver que nous sommes bien une bande. Nous avons donc lancé nos reporters aux quatres coins du monde à la recherche d'artistes et de rencontre (Internet aidant). Voici donc le premier interview réalisé par la BAM : à l'affiche, Jupiter, un groupe 80's, mais pas que, bien plus intéressant que cette simple case, et qui nous avait attiré par son titre "Starlighter".

- Bonjour Jupiter, d'abord qui êtes-vous et comment en êtes vous arrivés à faire de la musique ?

- Hello, nous sommes Q & A, garçon et fille respectivement. On s'est rencontré à Londres, et d'un commun intérêt pour une certaine culture musicale on en est venu a faire de la musique ensemble. Ça s'est fait assez naturellement en fait!

- Quelles sont vos influences ? Comment comprenez vous tout le revival 80's avec Valérie, le collectif Ceci est mon rêve, vous-même et plein d'autres ?

- Nos influences sont assez variées: bien sur beaucoup de musique groove a tendance synthé, mais aussi bien de la musique de hippie que des classiques du Hip Hop. Le revival 80s est quand même le bienvenu car c'est une ère musicale fructueuse sur laquelle le grand public a craché pendant longtemps; c'est positif qu'une telle richesse musicale soit a la portée de tout le monde aujourd'hui, même les plus jeunes qui ont moins connu cette décennie. Ceci dit on essaie pas non plus de se limiter à une célébration des années 80.

A propos du collectif Valérie, on aime beaucoup leur musique mais je pense qu'on revendique une approche plus disco. Notre seul but c'est de nous amuser et de faire plaisir aux oreilles; si en plus les gens dansent, alors là c'est qu'on a réussi! Ça peut paraitre un peu facile, mais c'est aussi ça la disco ;-)

- Que pensez-vous des blogs comme moyen de promotion, et plus généralement que pensez vous de l'avenir de la musique ?

- Les blogs sont quand même devenus une excellente alternative à la presse musicale et permettent une exposition inouïe, merci internet. Après il faut faire le tri mais c'est comme les magazines...tout comme l'avenir de la musique ça a pas mal changé la donne mais c'est quelque chose auquel il va falloir s'habituer en tant qu'artistes, et en tant que fans de musique en général on en profite aussi beaucoup hahaha

- Est-ce que vous utilisez de l'analogique ? Des logiciels ?

- On utilise autant d'analogique qu'on peut se permettre, c'est à dire hélas pas autant qu'on aimerait... 50% de nos sons de synthé viennent d'un Juno 106, le reste c'est du virtuel, toutes sortes de Vst, la seule limite est notre mémoire vive !

- Quels projets dans les mois à venir ?

- Starlighter va sortir en single cet été, avec des remix et un nouveau morceau inédit. On sera également présents sur la compil Valérie & Friends, ce qui devrait nous donner l'occasion de faire de plus en plus de live; les prochains en date étant la release party le 17 septembre au Panic Room et le 26 à Londres.

Merci beaucoup à Jupiter, toutes leurs infos sur leur myspace : http://www.myspace.com/wearejupiter


vendredi 21 août 2009

Et maintenant une page de pub…


L'aube est là et le musicien s'endort, seul dans son studio, une cigarette au bout des doigts. Il ne se réveillera pas. Des images se forment à travers les volutes de fumée qui se dissipent au-dessus des consoles : le visage démesuré d'une héroïne de série B, l'affiche lacérée d'un film d'épouvante découvrant le sourire carnassier d'un futur président, la main d'un peintre tirant au revolver sur ses propres toiles, l'impact des balles sur le corps d'une idole.
Le jour se lève. Les guitares électriques ont fondu à la lueur des bougies. L'odeur de l'opium se mêle à celle du napalm et de la chair brûlée, le souvenir lointain du passage d'un jet meurt dans une dernière bouffée. Dans la chambre d'écho, les slogans vengeurs d'une révolte joyeuse se mêlent aux murmures persistants d'une guerre toujours plus proche. Des cendres surgit une nouvelle apocalypse.

[…] Dirty French Psychedelics est une vision subjective de cette époque déboussolée. À la France des expériences (Gong, Alpes, Magma etc.) nous avons préféré celle des francs-tireurs (Dashiell Hedayat, Alain Kan), des maîtres chanteurs (Christophe, Nino Ferrer, Brigitte Fontaine), des compositeurs (Karl-Heinz Schäfer, François de Roubaix, Jean-Claude Vannier), l'anomalie dans la "variété" plutôt que la norme dans "la marge". Il y a des absents (Michel Polnareff, William Sheller, Gérard Manset, Serge Gainsbourg…), et des anachronismes : ils composent tous une partie du tableau. "La séance est finie, le dernier musicien est parti. Au milieu d'un studio endormi, je regrette ces lointains paradis…" ; une manière comme une autre de se dire que l'on peut toujours commencer par la fin.

samedi 15 août 2009

Le rap aussi est en vacances






Vive Môsieur Bouler, le lait fraise, les bières au miel, et La République aussi tiens.

jeudi 13 août 2009

2.1


Ici-bas, où les hommes ne s'assemblent que pour s'entendre gémir,
Où la paralysie fait trembler sur le front un triste reste de cheveux gris,
Où la jeunesse devient blême, spectre d'elle-même, et meurt,
Où le simple penser est comble du chagrin...


John Keats