C'est la fin de La Bande à Michel

"Quand on ne peut pas changer le monde, il faut changer le décor." Daniel Pennac

Nous ne publions plus. N'écrivions plus. Le blog a 2 ans : vous et vos désirs, nous et nos volontés ont évoluées.

Nous avons pensé bon de déconstruire pour rebâtir ailleurs. Dans un autre décor, avec la même idée : le bonheur simple, Crédo de Michel, notre héros.

La Bande à Michel devient B A M. 3 mots qui deviennent 3 lettres : une onomatopée d'un coup de poing qu'on apprécie se prendre tous les jours.

L'interface est simple, interactive, claire. L'émotion sera présente au détour d'une musique, accompagnée d'une image, ou d'une citation. Car le bonheur est court, éphémère et volage.

Maintenant, c'est là que ça se passe : B A M (Clic)

Pour télécharger, un clic sur le lien, et un deuxième, et vous avez la chanson.

Vive Les au-revoir, La Bande à Michel, et La République aussi tiens.

Retour gagnant

Les vacances sont là. Mais on ne t'oublie pas et on t'envoie des cartes postales. Et pour se faire pardonner, une longue playlist Spotify qui sent bon le soleil, la mer, les mojitos et les jupes courtes.

Un extrait de la playlist :

Air – Playground love (vibraphone version)
Sage Francis – The Best of Times
RJD2 – Good Times Roll Pt. 2
Junior Boys – Hazel
Feldberg – Dreamin'
Summer Camp – Ghost Train
Caribou – Kaili
Broken Bells – The High Road
Crystal Castles – Empathy
Caribou – Sun
Washed Out – Belong
Gorillaz – Plastic Beach (Feat. Mick Jones and Paul Simonon)
Simian Mobile Disco – Cruel Intentions - Heartbreak's Slow Action remix
Your Nature – Forward Motion 


Et pour l'écouter, cliquez ici, attendez, souriez (à condition d'avoir Spotify).

Ave !

Raquette

 40 Love - Dj Koze





Lemonade - CocoRosie

Summer Camp

Quand on rencontre le mystère et la beauté

Eden Eden - Alizée



Sun - Caribou

Le mépris

Héhé. Nous aussi vous nous aimer tout
Entier. Même si l'on ne publie pas
Assez. Troublés par des agendas
Chargés. La BAM revient et se la joue
Avec des rejets.

Loin - François de Roubaix

aNYway - Duck Sauce






Show me your genitals. Now. There.

Complètement à la masse

Cette semaine, la gloire nous a tendu les bras, et la BAM toute entière a plongé dans la chaude reconnaissance du talent. Lorsque nous lisons les chers messages électroniques que nous recevons, ce sont avant tout les mails proposant un allongement du pénis ou du viagra pas cher qui attirent notre attention. Mais cette semaine, ce sont nos amis du copyright américain qui nous ont écrit. En anglais, ils nous ont expliqué qu'ils n'étaient pas du tout content de voir certaines musiques en téléchargement. Bref, on les empêche de s'en mettre plein les bananes... Sauf qu'eux ne connaissent même pas ce genre de trucs.

Kurzweil - Secret Cinema

Irrévérence

Karate Kids - Futurecop!

Hey Guys, it's 5AM

5 AM - SomethingALaMode

Retour en Bretagne

Death Race

Michel Banana Bonus :
Live in Sidney - Phoenix

Michel met ses lunettes ... # 5

... et court après l'émotion.

L'émotion, c'est le crédo de la BAM.

Une fois n'est pas coutume, Jean-Michel vous emmène dans un endroit où les fleurs fleurissent et fânent aussi vite que l'amour. Une beauté ou laideur éphémère qui induit un déplacement, un mouvement permanent. Ici est le rôle de la folk, nous transporter. Un transporteur populaire, traditionnel et démocratique qui ne répond pas aux sirènes ponctuelles des faiseurs de modes.

L'émotion ne se commande pas.

Nico n'avait pas de Muse. Il faut dire qu'elle était femme. Pas n'importe quelle femme. Elle a conqui Jim Morrison. Et Lou Reed, Brian Jones, Iggy Pop, Philippe Garrel, Alain Delon. Une femme de goût, avant tout. Les chansons de Nico sont voluptueuses, aux courbes certaines et justes, son charme envoûte, emprisonne.


These Days - Nico

Elvis Perkins a très vite connu la lumière. Né d'un père acteur (Psychose, d'Hitchock), d'une mère mannequin-actrice-photographe, il a grandi dans un certain confort matériel.
La lumière, les projecteurs, et puis plus rien. Son père décède du SIDA en 1992, et sa mère dans les attentats du 11 septembre. L'idée pour sortir du couloir : Ash Wednesday (Mercredi des cendres), jour marquant le début du carême. L'oubli par le jeûne du souvenir.


Ash Wednesday - Elvis Perkins

Sufjan Stevens : " À l'université, quand j'ai appris à jouer de la guitare, j'ai commencé, comme exercice, à écrire des chansons (très mal faites) à la même manière dont Henry Ford produisait des automobiles : à la chaîne. J'ai écrit des chansons pour les jours de la semaine (pauvre lundi !). Des chansons pour les planètes (pauvre Pluton !). Des chansons pour les apôtres (Pauvre Judas !). Et enfin, quand tout avait échoué, j'ai commencé une série de chansons sur les noms. "

Il a finalement entrepri de faire un album pour chacun des 50 états américains.

Chicago - Sufjan Stevens

Beirut est américain (la burqa ne fait pas la libanaise), sa musique est directement inspirée des Balkans (trompettes, ukulélé, guitare) et vit en France. Notre beau pays est sa muse : Cherbourg, Cliquot, La Banlieu (sans "e") et une reprise du Moribond de Jacques Brel comptent parmi ses plus beaux titres. Mais ils ne sont rien, comparés à la magie de la chanson Nantes.


Nantes - Beirut

Where's the Money George ?

Déconfiture gelifiée

La BAM est une bonne maman 2.0. Elle fait de la culture sa confiture qu'elle étale sur un blog. Notre mois de mars est comparable à une période où les fruits n'ont pas poussé comme on l'attendait sur le poirier de l'inspiration.

Tenant à rester dans ce ton voluptueux & émotionnel, la BAM ne peut bâcler son travail et vous écrire pour vous écrire, vous livrer sans vous délivrer.

Notre dévouement est loyal et Michel est exigent. Il aime quand ces biscottes sont bien tartinées et que la confiture est bonne. C'est un premier pas vers le paradis et ça lui permet de démarrer ces journées dans la joie et la gaieté.


Rushing To Paradise (Walkin' These Streets) - House of House


Brand New Start - Little Joy


Vive les lampes frontales, et La République aussi tiens.

Jean-Michel Kiwi Bonus :

Opposite of adults - Chiddy Bang

Il y avait cette époque qu'on appelait avant.

Révise tes classiques

Jette tes seins vers le ciel

Look

Detroit

City and Industry - B.D.I.

L'imposture vestimentaire

Problématique : Faut-il se méfier des porteurs de bonnets en soirée ?

Le port du bonnet est certes sympathique, mais seulement à doses homéopathiques.

Vous êtes là, Chemise ouverte
Chaîne en Or qui Brille
Parfum Pomme Verte
L'Audience Sautille

Jusqu'à ce que, voulant être gentille
Votre Copine Berthe
Vous montre un Gorille
Dansant bouche ouverte.

ll boucule, une vraie brute
Dérange, provoque.

Un homme avance, offre un uppercut
Chute, c'est un choc.

Le Gorille simplet
Ce sent niais, benêt
Avec son paquet de Saint-Moret
Sur sa tempe un peu de frais.

Tout cela, il en est sûr, c'est parce qu'il porte le bonnet.

Les Sunlights des Tropiques - Gilbert Montagné

Vive le chant A Capella, et La République aussi tiens.

Jean-Michel Kiwi Bonus :

Abstrait

To Begin Again - Pix

"Les discours dans notre culture sont du vent avec lequel nous remplissons du vide."
John Kenneth GALBRAITH

Fini les gros chinois

Gourdfilot

Tu m'intrigues - General Elektriks

Réchauffons-nous

Le monde se fait envahir par des flocons de neige plus que dérangeants (sauf Vancouver bien entendu). Et c'est là où la photo a un lien avec le sujet : on remarquera facilement le flocon à droite du visage de la jeune fille (nous ne prendrons de toute façon pas le risque d'essayer d'expliquer cette publicité...). Si les gros américains et les gros chinois se portent plutôt bien même par temps de grand froid (résistance dite "du phoque"), les français que nous sommes avons besoin de chaleur.

Contrairement à la vodka, fidèle compagne de nos amis russes, écouter de la musique d'été n'a pas pour conséquence de vouloir se faire la première meuf qui passe. Mais puisque nous sommes un blog musical, vous êtes plus là pour la musique que pour l'alcool.

Belong - Washed Out

Soyons clair : lorsque je dis que vous venez pour la musique, je veux dire qu'une majorité d'entre vous est là pour la musique. En effet, nous savons, par le miracle de la technologie, que trois personnes sont arrivées ici en tapant "sidérodromophilie", une en tapant "faire la moulinette veut dire", une autre en tapant "benjamin queer", une avec "déguisement salami", et une autre, un peu cochonne, avec "nadine morano danse sexy". Même si vous représentez une proportion plutôt faible dans nos 20 000 visites, et même si vous êtes un peu bizarres, nous vous aimons aussi.



Azzurra - Gui Boratto

En tout cas, lorsqu'il fait froid, c'est rhumba.




Rhumba - Le Knight Club 

Respecter la marge

 The Falling - Villeneuve

Examens

Acajou

Vous comptez vendre de l'eau sucrée toute votre vie ou vous voulez changer le monde avec moi ?

Cette phrase adressée à un collaborateur débauché de chez Coca appartient à l'homme ci-dessus. Moustache, chemise dans le pantalon, montre Casio : Steve Jobs est résolument un modèle pour la BAM. Il parait même qu'en soirée, on l'appelait à l'époque Cosmic Boogie.


Heads (Cosmic Boogie Edit) - Cosmic Boogie

Dans mes derniers articles, je te montrais que le dernier album de Benjamin Biolay est un chef d'oeuvre, je faisais l'éloge de Vampire Weekend, j'admirais les influences de Girls ou je dansais sur Julian Casablancas, bref : je parlais musique de gay. A l'opposé d'un Jean-Michel éclectique, brillant et ouvert, je serai électronique, spécialiste et disons-le, un peu obscur. Voici donc la dernière musique pop que je poste, au moins pour les 6 prochains mois.


Weeping Willow - Sébastien Schuller

Il n'y a ni schisme, ni dissonance. Bien au contraire, je rejoins J-M : nous ne cèderons pas aux sirènes hypeuses en postant, avant tout le monde, le premier featuring gros calibre que nous trouvons. Auquel cas, nos paroles ne seraient que des pets foireux, et Michel attraperait une mauvaise diarrhée. On préfère l'écouter jouer du space-flutiot.

FUSE - Hudson Mohawke

Bien entendu, il y a ceux pour qui le boum-boum est une fin et ceux pour qui il est un moyen. Moyen d'étonner, moyen de proposer, moyen de transmettre. Il s'agit d'ouvrir et de briser les frontières. Il s'agit de submerger et de faire danser. Il s'agit de comprendre et de penser. Il suffit de comprendre et de penser. Encore faut-il avoir le matos pour cela.


Honey Trap (Le Matos remix) - We Have Band

Confessions intimes

Il parait que la BAM a deux chroniqueurs. Aux styles différents, mais inconsciemment proches. Leurs différences sont frappantes et pourtant infimes, parce qu'estompées par une seule et même entité : un blog. Un blog parlant d'un homme : Michel. Leader charismatique et incontournable, il impose sa patte à travers les nôtres. Et nous allons haut, tous les trois. Ensemble.


High Together - Siriusmo

Et même si dans ce mail je vous annonce un certain changement de ton dans ma programmation musicale, une justification sera trouvée, et cohérence se fera. Le futur est employé dans la phrase précédente, et c'est à tort. Puisque l'explication de texte est dans le texte.

Pour faire court et clair : je veux que le blog soit plaisir. Parce que Michel est plaisir. Il n'est pas amour mais il est bonheur. Il est suffisamment naïf pour être heureux facilement, et suffisamment intelligent pour se contenter de vouloir l'être. Une myrtille, si elle est bonne, le rend heureux. Et il sait en profiter.

Blueberry - Late Of The Pier

Ce revirement ce formalisera de manière simple : ma programmation se voudra moins pointue, moins actuelle, moins dans la recherche du tube qui vous fera danser dans trois mois. Elle se voudra créatrice de plaisir. Parce que je pars du principe que le plaisir est un bonheur qui a débandé trop vite et que je ne trouve aucun sens à vous livrer une chanson qui se veut branchée si elle ne procure aucune émotion. L'émotion anime l'esprit, et fait durer le plaisir. L'émotion installe le plaisir et le fait durer. C'est un premier pas vers le bonheur.

Je ne dis pas que la musique électronique actuelle ne procure aucune émotion. Juste que la tendance électronique est gouvernée par un ensemble de facteurs trop intangibles pour être considéré comme autre chose que du vent. Et le vent, ça souffle et dévie les choses qui sont devant les yeux. Revenons à l'évidence.


SchubertALaMode - SomethingALaMode

Vive les dauphins, les bananes, et La République aussi tiens.

Je préfère comme ça aussi

RIP PSPPCC

Two Weeks - Grizzly Bear

Il chausse même les juives

Source : Baisers volés de François Truffaut

Rattrapage

Compilation: Pour les Looseurs qui n'ont le contenant, on vous offre le contenu.

Le voici.

En espèrant que 2010 soit pour vous l'année de la glisse :
Bonne Année de la part de Michel.